Qui payait la taxe sur la lettre au 17ème siècle ?
La taxe sur la lettre, également connue sous le nom de port de la poste, était une taxe perçue sur les envois de courrier au XVIIe siècle. Mais qui était responsable de payer cette taxe ?
Les communautés et l'impôt
Dans son livre La fiscalité comtadine aux XVIe et XVIIe siècles : histoire d'un déclin, Serge Blanc souligne que "de nombreuses communautés tentent de se faire exempter d'impôt ou refusent de payer". Cela implique que les communautés locales étaient souvent responsables de payer l'impôt sur les lettres, plutôt que les individus qui les envoyaient.
Les dons du clergé
Au XVIIe siècle, le clergé faisait également des dons gratuits, qui pouvaient être utilisés pour payer l'impôt sur les lettres. Selon Wikipédia, "le don gratuit du clergé" est devenu régulier au XVIIe siècle. Bien que cela ne soit pas une indication directe de qui payait la taxe sur la lettre, cela suggère que le clergé était au moins en partie responsable de financer les activités postales.
Les péages corporels
Les Juifs étaient également responsables de payer une taxe de péage corporel spécial appelée le Leibzoll lors de leurs déplacements à travers l'Europe au Moyen Âge. Cette taxe est décrite sur Wikipédia comme étant similaire à la taxe sur la lettre. Bien que cette taxe ait été abolie en 1847, il est possible que des taxes similaires aient été appliquées à d'autres groupes de personnes au XVIIe siècle.
Le port des lettres
En France, le port des lettres était une source de revenus importante pour le gouvernement. Dans un article de Wikisource intitulé "Le Port des lettres depuis sept siècles", il est noté que "l'on paye 13 francs le port d'un arrêt du Conseil d'État de 1656 qui autorise le transport de deux lettres par mois". Cela suggère que les expéditeurs de lettres étaient responsables de payer cette taxe, du moins dans certains cas.
La gabelle
La gabelle était un impôt sur le sel en France depuis le Moyen Âge. Dans un article de Futura-Sciences, il est noté que la gabelle était "la plus impopulaire de toutes les taxes". Bien qu'il ne s'agisse pas directement de la taxe sur la lettre, cela souligne la réticence des gens à payer des impôts au XVIIe siècle.
La taille
La taille était un impôt sur la propriété foncière en France au XVIIe siècle. Selon un article de Persée intitulé "Aperçus sur la répartition et la perception de la taille au XVIIIe siècle", "le noble qui possède un fonds roturier ne paie pas l'impôt, le roturier qui détient un bien noble le paie". Cela implique que la responsabilité de payer l'impôt dépendait de la nature de la propriété.
Conclusion
En conclusion, la recherche suggère que la responsabilité de payer la taxe sur la lettre au XVIIe siècle variait en fonction des circonstances. Les communautés locales étaient souvent responsables de payer l'impôt, mais le clergé et les expéditeurs de lettres pouvaient également être impliqués. Les taxes corporelles comme le Leibzoll étaient également une source de revenus pour certains groupes. La réticence des gens à payer des impôts a également été mise en évidence, en particulier en ce qui concerne la gabelle. En fin de compte, il est probable que de nombreux groupes différents aient contribué à financer les activités postales au XVIIe siècle.
Sources:
- La fiscalité comtadine aux XVIe et XVIIe siècles : histoire d'un déclin - books.openedition.org/igpde...
- Histoire de l'impôt en France - fr.wikipedia.org/wiki/Histo...
- Leibzoll - fr.wikipedia.org/wiki/Leibzoll
- Le Port des lettres depuis sept siècles - fr.wikisource.org/wiki/Le_P...
- La gabelle, l'impôt sur le sel le plus injuste de l'Ancien Régime - www.futura-sciences.com/sci...
- Aperçus sur la répartition et la perception de la taille au XVIIIe siècle - www.persee.fr/doc/rhmc_0048...
- L'administration des villages par les paysans au XVIIe siècle - www.cairn.info/revue-dix-se...
- Le dictionnaire de l'Histoire - taille - www.herodote.net/taille-mot...
I. La construction de l'État fiscal (fin XVIIIe-fin XIXe siècle) | Cairn.info
www.cairn.info/histoire-soc...Les métiers au XVIIe siècle - Histoires de Paris
www.histoires-de-paris.fr/m...?
Durant le 17ème siècle, en Europe, la taxe sur la lettre était connue sous le nom de 'portage'. Elle était payée par la personne qui envoyait une lettre et faisait partie des nombreuses taxes indirectes imposées par les gouvernements de l'époque. La taxe était également appliquée au courrier urgent et même aux lettres adressées à des destinataires à l'étranger. Bien que le montant de la taxe ait varié d'un pays à l'autre, elle était généralement élevée, ce qui rendait l'envoi de lettres coûteux et limitait le nombre de lettres postées.
Les systèmes de taxation mis en place durant le 17ème siècle étaient complexes et mal compris, ce qui les rendait faciles à abuser. De nombreux pays européens ont résolu le problème en instaurant un système de portage centralisé qui a aidé à maintenir un certain niveau d'uniformité entre les différents pays. Malgré ce système, le courrier posté à l'étranger continuait à coûter cher, ce qui a incité de nombreuses personnes à rechercher des alternatives bon marché pour envoyer et recevoir des lettres.
J'ai personnellement découvert l'existence de la taxe sur la lettre au cours de mes recherches sur l'histoire de l'Europe au 17ème siècle. Lorsque je suis allé en Angleterre, j'ai visité le musée postal pour en apprendre davantage sur l'époque. La quantité de facteurs pris en compte pour fixer la tarification des droits de port m'a particulièrement intéressé et m'a donné une idée plus claire des efforts que les gens devaient déployer pour env ...