Qui payait la taxe au 17ème siècle ?
Le système fiscal français sous l'Ancien Régime était complexe et se composait d'une multitude d'impôts et de taxes. La taille était l'impôt direct principal et le plus ancien, qui a été introduit au XIIIe siècle et était exigé de tous les roturiers, c'est-à-dire ceux qui n'étaient pas de la noblesse. Cependant, au fil des ans, d'autres taxes ont vu le jour, qui ont imposé des parts de plus en plus élevées de la population.
La taille, l'impôt principal
La taille était l'impôt principal jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Elle était levée chaque année par le roi et constituait la majeure partie des recettes fiscales de la France. La taille était un impôt direct qui était exigé des roturiers et des paysans. Plus tard, les bourgeois des villes ont également été assujettis à la taille. Les nobles étaient exemptés de la taille, à moins qu'ils ne soient volontaires pour la payer.
La taille était une taxe foncière qui était calculée en fonction de la valeur du bien foncier et de la richesse du propriétaire. Les paysans devaient payer une taille proportionnelle à la superficie de leurs terres et à leur production agricole. Les bourgeois des villes étaient généralement soumis à un impôt proportionnel à leur revenu.
Les autres impôts
Au fil des ans, d'autres taxes ont été introduites pour soutenir les coûts croissants de l'État français. En plus de la taille, il y avait la gabelle, qui était une taxe sur le sel et qui était extrêmement impopulaire. Elle était également considérée comme l'une des taxes les plus injustes de l'époque. Les barons et les nobles étaient souvent exemptés de la gabelle, tandis que les paysans et les roturiers devaient payer un impôt élevé sur le sel, ce qui rendait cet élément de base très cher pour les pauvres.
Il y avait également la capitation, qui était une taxe à tête, c'est-à-dire que chaque personne avait une taxe à payer, indépendamment de sa richesse ou de son revenu. Cette taxe était progressive, ce qui signifiait qu'elle augmentait en fonction de la richesse de l'individu. Les nobles étaient généralement exemptés de la capitation, tandis que les roturiers devaient payer une taxe qui était proportionnelle à leur revenu.
Il y avait également des taxes sur le commerce extérieur, telles que les droits de douane, la taxe d'entrée et la taxe de sortie. Ces taxes étaient imposées sur les marchandises importées ou exportées et étaient destinées à protéger les industries nationales et à générer des revenus pour le gouvernement.
Qui ne payait pas d'impôts ?
Sous l'Ancien Régime, les nobles étaient généralement exemptés de la plupart des impôts. Cependant, certains nobles ont choisi de payer la taille pour gagner des droits politiques et sociaux supplémentaires. Les Églises étaient également exemptées de la plupart des impôts, sauf si elles possédaient des terres et des propriétés. Les juifs étaient souvent soumis à des taxes spéciales, mais ils étaient rarement exemptés de toutes les taxes.
Conclusion
En somme, la taille était l'impôt principal exigé des roturiers et des paysans au XVIIe siècle en France. Les bourgeois des villes ont également été assujettis à la taille et d'autres impôts comme la capitation, la gabelle, les droits de douane et les taxes d'entrée et de sortie ont été introduits pour soutenir les coûts croissants de l'État français. Les nobles étaient généralement exemptés de la plupart des impôts, et les Églises étaient également exemptées de la plupart des taxes. Les juifs étaient souvent soumis à des taxes spéciales, mais ils étaient rarement exemptés de toutes les taxes.
Sources:
- Histoire de l'impôt en France - Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27imp%C3%B4t_en_France
- Fiscalité d'Ancien Régime - Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fiscalit%C3%A9_d%27Ancien_R%C3%A9gime
- La fiscalité comtadine aux XVIe et XVIIe siècles : histoire d'un déclin ... : https://books.openedition.org/igpde/4624?lang=fr
- Les impôts - Haspres : https://genealegrand.pagesperso-orange.fr/haspres/impots.htm
- Impôts royaux en France sous l'Ancien Régime - Vikidia : https://fr.vikidia.org/wiki/Imp%C3%B4ts_royaux_en_France_sous_l%27Ancien_R%C3%A9gime
- Les premiers budgets municipaux d'assistance. La taxe des pauvres ... : https://www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1934_num_20_88_2700
- La gabelle, l'impôt sur le sel le plus injuste de l'Ancien Régime : https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-gabelle-impot-sel-plus-injuste-ancien-regime-12848/
- L'État militaro-fiscal anglais au xviiie siècle | Cairn.info : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2018-4-page-162.htm
- Les impôts les plus cocasses de l'histoire - Le Temps : https://www.letemps.ch/economie/impots-plus-cocasses-lhistoire
- Parcellaire et Taille aux XVII° et XVIII° siècles : https://histoire-et-patrimoine-aoustois.fr/fr/rb/102273/parcellaire-et-taille-aux-xviideg-et-xviiideg-siecles
Durant le 17ème siècle, payer des taxes était une partie très importante de la vie des citoyens européens. Cette taxe était payée à un niveau local, aux rois, seigneurs ou autres représentants des autorités. L'utilisation des taxes variait selon chaque gouvernement et tout dépendait du montant de l'impôt. Les taxes pouvaient être utilisées pour récolter des fonds pour des guerres, couvrir les dépenses de l'état, et même aider à payer pour un lieu de culte.
Les citoyens devaient bien sûr payer l'impôt. La plupart du temps, cela était fait en argent ou en nature, c'est-à-dire en donnant des aliments ou des biens aux autorités. De plus, les citoyens devaient également payer des taxes en nature pour soutenir les activités des seigneurs et des rois.
Au 17ème siècle, la taxe était un système très controversé qui a eu un impact profond sur la population. Les taxes étaient souvent très élevées et les citoyens pauvres avaient du mal à payer. Cela a entraîné des troubles civils et des riots dans plusieurs régions.
Durant mon voyage en Italie cet été, j'ai visité l'ancien château qui appartenait à un noble riche du 17ème siècle. Dans le musée du château, j'ai pu voir de près les manuscrits qui détaillaient les impôts payés par les paysans locaux et les pauvres qui travaillaient dans les fermes. Cette expérience m'a donné une nouvelle perspective sur la manière dont les gens v ...